Arrivée au galop

Dolmance avait chevauché depuis Chambéry sans s'arrêter, malmenant son étalon et le maintenant à la limite de ses capacités.
Il serrait les dents.
Son habit noir voletait derrière lui. Il arriva en vue de la tour, il arrêta là son cheval et sauta à terre, il ne le prit pas par la bride, le laissant complètement se reposer.

Il s'annonça :

-Mon nom est Dolmance Larose ! Où puis-je trouver Sa Grâce du Genevois ?

Dans sa précipitation, il oubliait de donner ses titres, ses légitimités. Son cœur se serrait...

Quelque peu... refroidi ? Par la longue attente, le Chambellan s'était mis à grelotter...

Il était emmitouflé dans sa cape et attendait devant la grille...

-Youhouuuu... C'est le Chambellan tout de même...

Bientôt poussière Nombre de messages : 201 Date d'inscription : 08/10/2008

Je me promenais avec Cantaro et arrivais presque aux grilles du domaine quand j'entendis le galop effréné d'un cheval .
Curieuse de savoir qui passait ici ,je m'approchais et vis un homme encore inconnu .

-Mon nom est Dolmance Larose ! Où puis-je trouver Sa Grâce du Genevois ?

Son nom par contre lui était point inconnu ,j'avais entendu parler du chambellan ainsi que les bruits de couloir propager par les domestiques .
Ainsi c'était lui l'homme qui était de Chambéry vers lequel sa mère se tournait .
Ainsi c'était lui qui me séparais d'elle à chaque fois .

je m'approchais des grilles et et je me montrais à l'homme sans pour autant descendre de ma monture .
Je donnais l'ordre qu'on ouvre les grilles .

Messire de Larose ,bien le bon jour .
Je suis Jehanne du Genevois ,la fille de la duchesse .

Le Borgne se tourna vers la toute jeune fille qu'il n'avait pas bien vu.
Quand elle se présenta, il sourit et vint reprendre son cheval par la bride, il entra à pied et s'approcha d'elle :

-Damoiselle, Sa Grasce votre mère, m'a beaucoup parlé de vous. Je me présente Seigneur Dolmance Hercule Giacomo Larose de Séez.

Il se fendit d'une révérence :

-Sa Grasce m'avait fait mandé pour...

Que pouvait-in dire ? Il y avait bien l'excuse du tonneau de vin, mais il n'en avait pas sur lui... Oh mais oui bien sûr...

-Elle mandait mon diagnostic pour certains malaises qu'elle aurait eu ces temps-ci. Me serait-il permis de vous suivre auprès d'elle ?

Dolmance ne pouvait s'empêcher d'observer avec tendresse Jehanne, la Duchesse lui avait tellement parlé d'elle et l'on voyait déjà sur ses joues et dans ses yeux naître la beauté très aiguisée et très froide en somme.
Il lui sourit et se hissa à nouveau sur son étalon...

Bientôt poussière Nombre de messages : 201 Date d'inscription : 08/10/2008

La jeune fille que j'étais regardais l'homme passer les grilles du domaine toujours du haut de ma monture .Après une révérence il me dit que mère lui avait beaucoup parler de moi .
J'eus un doute ,jamais mère avait inviter ou reçut ,je ne connaissais personne même pas Messire Delarose présent devant moi .
Jamais elle ne m'avait parlé de lui .

On parlait peu d'ailleurs toutes les deux tant ses voyage à Chambéry l'accaparait .

-Sa Grasce m'avait fait mandé pour...
-Elle mandait mon diagnostic pour certains malaises qu'elle aurait eu ces temps-ci. Me serait-il permis de vous suivre auprès d'elle ?

Ma mère était souffrante et je n'était point au courant .
Je fus déçut de se manque de confiance qu'elle avait en moi .Je n'étais plus l'enfant qui fuguait à la moindre déception ,mais j'étais en droit de savoir si ma mère était souffrante .
Voila l'inquiétude qui me gagnais ainsi que la colère ,cette colère que j'arrivais canaliser au couvent et qu'ici il fallais que j'aille dans la nature pour retrouver l'apaisement .

Bien Messire je vous conduis à l'entrée du et je verrais que Thomas notre intendant vous conduira à Mère .

Je talonnais Cantaro et partit au galop vers le perron du domaine.

Dolmance talonna Fulgio son étalon noir afin de suivre la damoiselle.
Le Chambellan vit que sur le visage de la jeune fille passait divers sentiments depuis qu'il avait parlé de malaise.

Il préféra avouer son mensonge :

-Pardonnez-moi damoiselle, n'ayez point tant d'alarmes, j'ai cru qu'il me fallait une bonne raison pour voir votre mère...

Il éperonna son cheval pour qu'il vienne près du sien :

-Le fait est que si je suis là, c'est tout simplement pour voir votre mère...

Il sourit :

-Je la savais quelque peu mélancolique et je suis heureux de me rendre par moi même compte de votre retour du couvent. Sa Grasce craignait de ne plus reconnaitre en vous son enfant, mais déjà une damoiselle...

Dolmance eut un petit sourire et fit plus à lui même qu'à Jehanne :

-Ah ces enfants ui font languir leurs parents...

Reprenant ses esprits :

-Tout cea pour dire que votre mère n'a point de malaises... Seulement... Je ne l'ai pas vu depuis quelques temps...

Bientôt poussière Nombre de messages : 201 Date d'inscription : 08/10/2008

J'étais partie au galop au devant de l'homme de Séez ,un peu furieuse d'apprendre par un parfait inconnu que ma Mère souffrait de malaises .J'avais passé six longue années dans un couvent ,loin du domaine et loin d'elle et à peine mon retour fait qu'elle me cachait son état .Rien n'avait changé on me considérais toujours comme une fillette de dix ans .

Point assez de confiance en la jeune damoiselle que j'étais ,c'était vraiment agréable !

L'homme vint à ma hauteur et m'expliqua qu'en faite mère ne souffrait de rien ,qu'elle était juste mélancolique,pourtant j'étais de retour depuis un moment .
Enfin je cherchais pas à comprendre ,ce n'est pas mon absence qui l'avait rendu mélancolique car si cela avait été le cas elle aurait pas couru à Chambéry pour le voir .

-Ah ces enfants qui font languir leurs parents...

PFFFFFFF,comme si c'est moi qui avais décidé de partir six ans au couvent !
Voila j'étais encore plus furieuse qu'avant .
Nous arrivions devant le perron ,je sautais de ma monture et entrai rapidement .

Thomas !
Messire Dolmance Delarose ,seigneur de Séez ,le galant de sa grasce est là !
Faite la prévenir de suite !

Je claquais des talons et repartit après un léger signe de tête au seigneur de Seéz .

Dolmance rectifia d'une voix douce :

-Larose, Damoiselle, Dolmance Larose, pas Delarose, pas la même famille pas les même mœurs...

Il se fendit d'une révérence quand elle partit d'un air martial... et furieux aussi...

Elle s'éloigna et Dolmance murmura en l'observant :

-Dionysos ! Quel caractère... Les chiens ne font pas des chats dira-t-on...

Se voir présenté comme le galant de la Duchesse le troubla d'abord, puis il se dit qu'à son âge il avait encore droit à ce titre... Et il en était fier ! Une petite lueur brillait et des lettres d'argent traçaient dans son cœur en feu (merci Johnny) : Monsieur Chambéry 1456.

L'Intendant Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 22/02/2008

Thomas regarda partir la jeune fille, puis l'homme qui parla..et soupira.

"quel caractère, tout le portrait de Madame" pensa t'il

Il gratifia le Chambellan d'une révérence qui se voulu courtoise

- La Duchesse est dans le petit salon, je vous en prie entrez donc, je vais de ce pas lui demander si elle veut bien vous recevoir.

Thomas invita l'homme à entrer et à passer dans une petite pièce qui était sobrement décorée, quelques sièges, un petit guéridon où était plaçé dans un portrait de Tangarius et d'Eva le jour de leur mariage.

Le vieil intendant quitta les lieux pour aller voir la Duchesse. Puis revint quelques minutes plus tard.

- Seigneur de Seéz la Duchesse est disposée à vous recevoir, suivez moi je vous prie. Par ici.

Dolmance remercia l'Intendant et courba l'échine devant le vieil home.

Il le suivit dans une petite pièce et observa le portait qui était là. Le borgne posa un genou à terre et fixa le visage des deux époux, il sourit à cette image plaisante, nulle jalousie à cet endroit.

Thomas revint et Dolmance retourna sur ses pieds :

-Je vous suis maître Thomas, je ne vous lache plus... Qui sait je serai bien capable de me perdre.